Points de suspension
Au bout du point de suspension, il y a une respiration et demie
A laquelle je m’accroche en équilibre sur un rêve,
jusqu’au point de non retour.
Mon âme, sur ses pointes écorchées, traque chaque bout de souffle
entre les points t’y es !
Laisse le papier voler ! Je suis un désordre violent, une volute d’étonnement,
jusqu’au point d’interrogation.
Chut ! Lierre-moi jusqu’au supplice et enroule tes pensées autour de mes songes fantasmés.
Accueille ma réserve dans tes rives dormantes et conte moi chacune de tes hésitations, de tes prêches à la ligne.
Soliloque-moi, invertis-moi et empreinte-moi dans mes vagabonds délires,
jusqu’au point d’exclamation.
De cette émotion tardive dont tu tisses mes lèvres gonflées par l’orgueil,
j’en ferai mon cercueil et j’irai jusqu’au bout de la ligne pour qu’en fin de ma course,
j’épuise ton amour, à bout de souffle.
Au bout du point de suspension, il y a un songe et demi dans lequel je vais dormir.
Nadia Bourgeois
Point de suspension à ton inspiration, bravo !
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Très bon… Ce poème m’ ai fait penser au livre « mille plateaux » par Deleuze et Guattari.
Tes descriptions évoquent, en fait, un riche paysage poétique…
Bonne chance et les meilleurs voeus pout toi, Gaia,
Aquileana 🙂
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Merci Aquileana, ça me touche beaucoup !
C’est un beau compliment que tu me fais là. 🙂
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Un vrai plaisir de vous lire
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Merci beaucoup, plaisir partagé !
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