Covid ô désespoir ! Au pays des ferme ta bouche et des bouches cousues, les yeux ne rient plus ou seulement à traits forcés. On ne s’étreint plus, on ne s’embrasse plus, on ne s’effleure plus ou alors à peine du regard. Muselés d’injonctions, ils pleurent des nénuphars amers auréolant leurs bouches cousues de tissus à... Lire la Suite →
Corps oblitérés
Henry Moore (sculpteur)Upper-half of standing figures diptych Ils abreuvent le monde de grandes vanités, cherchent la perfection dans l’immortalité. Les corps oblitérés se dressent en vestales. Cet immense nombril qui dévore leur chair, soudain les fait douter. Leur morgue statuaire finit de les éroder. L’infini est trop grand et leur cœur muselé, ne peut s'y... Lire la Suite →
METAMORPHOSE ESCHER
Le plein et le délié valsent dans les jeux d’ombres. Dans leur fragilité marquée par les accents, Se font et se défont, étirent la pénombre, Muant leurs traits figés en rêves opalescents. Nadia Bourgeois
Eric Emmanuel Schmitt Lorsque j’étais une oeuvre d’art
"- Tu es mon œuvre, mon chef-d’œuvre, mon triomphe." "- J’enfonce même la nature. Jusqu’à toi, je n’avais qu’elle comme rivale sérieuse. La nature !" "Cette fois si maline si sournoise si inventive, si futée soit-elle, elle est incapable de réaliser ce que je viens d’achever avec toi. Recalée, inapte, pas assez d’extravagance. - Tu ne... Lire la Suite →
L’art conceptuel ou la métamorphose d’un être.
J’évoquais précédemment de chemin et les digressions en cours de route sont parfois très enrichissantes. Je faisais hier soir une recherche sur l’anthropométrie d’ Yves Klein lorsque je suis tombée, au cours de mes clics-errances, sur l’artiste Marina Abramovic. Cette rencontre a supplanté mon intérêt pour Klein. Qu’il me pardonne, je souhaite aujourd’hui partager avec... Lire la Suite →